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Les dossiers sont des publications approfondies d’un sujet avec positions, idées, documents, sources, etc…
Les listes d’aptitude qui permettent l’accès au corps supérieur et tableaux d’avancement qui peuvent donner accès au grade supérieur dans un même corps sont des voies de promotions pour les agents.
Elles sont articulées par campagnes annuelles pour lesquels chaque agent éligible est identifié.
Il lui est alors donné la possibilité de présenter un dossier qui est soumis en Commission Paritaire d’Établissement (CPE) qui établie un classement au mérite des agents qu’elle souhaite proposer devant la Commission Administrative Paritaire Nationale (CAPN) ou Académique (CAPA) selon celle dont relève la compétence.
Que vous soyez personnel des universités ou des EPST, le Sgen-CFDT vous accompagne dans votre carrière. Ci-dessous nos infographies pour mieux comprendre votre avancement.
La création du troisième grade (classe exceptionnelle) issu des accords PPCR change complètement le mode de gestion des carrières. L’accord PPCR prévoit explicitement une carrière sur au moins deux grades (classe normale et hors classe) pour tout agent qui dispose d’une carrière complète.
Retrouvez dans ce dossier l’ensemble des analyses du Sgen-CFDT sur la réforme du lycée décidée par le ministre Jean-Michel Blanquer.
Tests standardisés pour les élèves au CP, en 6ème et maintenant en seconde…
Depuis l’arrivée de Jean-Michel Blanquer, l’Éducation nationale est soumise à une évaluationnite qui ne fait que commencer, tant on sent que certains rêvent de tests standardisés des élèves chaque année.
Pour le Sgen-CFDT, ce n’est pas une bonne nouvelle car la multiplication des évaluations standardisées entraîne le système éducatif dans le champ de la défiance et de la tension, loin des objectifs d’une école de la confiance.
En 1937, les fondateurs du Sgen-CFDT avaient pour idée-force l’unité de l’École et donc des enseignants qui devaient être liés aux autres travailleurs, et notamment aux autres personnels de l’éducation. D’où le choix du syndicalisme général et confédéré. La réflexion sur le métier enseignant s’est approfondie au fil des décennies, notamment quant aux liens entre les enjeux pédagogiques et sociaux. 80 ans plus tard, dans un contexte où l’institution scolaire est remise en question, que signifient, pour le Sgen-CFDT, enseigner et former ?
Dossier initialement publié dans Profession Éducation – le mensuel de la Fédération Sgen-CFDT n°258 – Janvier 2018
Les lycées sont les oubliés de la refondation de l’Ecole engagée pendant le quinquennat du président Hollande. Les dernières réformes (2009 pour le lycée professionnel, 2010 pour le LEGT) n’ont pas réussi à atteindre réellement les objectifs affichés de rééquilibrage des séries, de préparation au post-bac et de diversification des parcours. Une hiérarchie perdure dans les faits entre les différentes voies, certains élèves subissent leur orientation puis leur affectation et, si le décrochage est en baisse, c’est à cause de dispositifs de « raccrochage » plutôt que grâce à de meilleures pratiques en classe.
Pour le Sgen-CFDT ouvrir ce chantier est donc positif, car la situation actuelle doit et peut être améliorée. Pour le Sgen-CFDT, l’objectif principal de la réforme du baccalauréat doit être de lui redonner sa place charnière dans le continuum bac-3/bac+3 : premier diplôme de l’enseignement supérieur et certification de la scolarité en lycée.
Cette transformation du baccalauréat permettra alors de changer le lycée en amont de façon positive si, et seulement si, il évolue vers :
- un lycée plus juste socialement
- un lycée qui permet un parcours bac -3 bac +3 développant l’émancipation,
- un lycée dans lequel les personnels ont le pouvoir d’agir sur leur travail.
C’est dans cet esprit que le Sgen-CFDT a porté ses propositions dans la commission Mathiot. Une fois le rapport de synthèse établi (date prévue de publication : fin janvier 2018), encore faudrait-il se donner le temps des concertations, confrontations de point de vue, avant les arbitrages politiques. Le Sgen-CFDT portera alors un jugement sur la réforme. Or le calendrier contraint annoncé par le ministre Blanquer porte déjà en soi la quasi certitude de l’échec d’une mise en oeuvre satisfaisante, comme si finalement ce sujet n’était que technique et budgétaire.